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La guérison collective
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Les sentiers de la guérison Family Violence Prevention in Aboriginal Communities


La guérison collective
 
Les différentes faces de la violence sont étroitement liées. Les personnes qui sont les agresseurs dans un cas peuvent être les victimes dans un autre. Bien que la guérison commence par l’intérieur, les gens ont souvent besoin de l’appui de leur collectivité pour marcher dans les sentiers de la guérison. Ils peuvent se sentir coincés, c’est-à-dire sans défense et désespérés, et incapables de prendre toute mesure susceptible de mettre fin à la violence dans leur vie. Il incombe à la collectivité d’amener les gens à prendre les « sentiers de la guérison ».
Les Sentiers de la Guerison
Voici certaines suggestions en ce qui concerne l’action communautaire. Nous avons, avec la permission, adapté certaines suggestions du Guide de ressources en matière de violence familiale à l’intention des communautés autochtones (Centre national d’information sur la violence dans la famille). Il y a de nombreuses autres façons de composer avec ces problèmes, alors n’hésitez pas à ajouter vos idées à la liste.
 
Utilisez la trousse Les sentiers de la guérison pour vous aider à démarrer

Votre collectivité peut être une collectivité autochtone, un lieu de travail, une école ou même une communauté d’intérêts, par exemple un organisme féminin, un groupe d’aînés ou un programme pour jeunes. Passez la trousse en revue pour trouver des idées qui vous aideront à lutter contre la violence familiale au sein de votre collectivité.
 
Créez un groupe ou un comité de prévention de la violence familiale

Certaines collectivités ont déjà un groupe de prévention de la violence qui pourrait être intéressé à utiliser la trousse pour compléter un programme existant. Il pourrait aussi y avoir déjà des groupes ou des réseaux dans votre région qui s’occupent de problèmes connexes. Ces groupes pourraient être prêts à jouer un rôle de premier plan dans l’établissement d’un plan d’action communautaire pour la prévention de la violence familiale, en utilisant la présente trousse comme point de départ. Assurez-vous que votre démarche est inclusive. Une première étape pourrait consister à inviter des personnes clés à se réunir pour faire un remue-méninges sur le lancement d’un projet de prévention de la violence dans votre collectivité.
 
Faites une liste qui contient le nom des personnes suivantes :
  • Bénévole respecté
  • Fournisseur de services respecté
  • Professionnel respecté
  • Chef politique respecté
  • Aîné respecté
  • Jeune respecté
  • Personne handicapée respectée
  • Mère respectée
  • Père respecté
  • Autres
Appelez les personnes qui se trouvent sur votre liste et invitez-les à vous rencontrer pour discuter des problèmes communautaires et des idées pour prévenir la violence familiale. Si vous organisez un groupe dans la réserve, il sera important, dans la mesure du possible, d’obtenir la collaboration du chef et du conseiller de bande.
  • Établissez la date de la réunion.
  • Assurez-vous de passer en revue la trousse Les sentiers de la guérison afin d’en connaître les diverses composantes et de pouvoir en parler avec les autres.
  • Pensez à inviter un membre du personnel de la maison de transition Gignoo ou un spécialiste de la prévention de la violence familiale de votre région à assister à la réunion afin de promouvoir la trousse et de suggérer des façons de l’utiliser pour prendre des mesures concrètes.
  • Demandez aux personnes qui auront participé à la réunion si elles sont prêtes à participer au projet.
  • Demandez-leur de penser à d’autres personnes de l’intérieur et de l’extérieur de la collectivité qui pourraient être invitées à participer au projet.
  • Pour trouver des idées, utilisez la formule Personnes-ressources possibles dans ma collectivité, qui se trouve au verso de la présente fiche. Elle vous sera utile pour commencer votre liste.
Établissez l’objectif que vous souhaitez réaliser

La trousse Les sentiers de la guérison n’a pas été conçue en tant que programme ponctuel. Vous pouvez, si vous voulez, utiliser l’exercice d’élaboration d’un plan d’action pour la prévention de la violence familiale, joint à la trousse, ainsi que les autres ressources et renseignements pour promouvoir une variété de projets liés entre eux.
  • Encouragez le plus grand nombre et la plus grande variété possible d’interventions communautaires pour faire face à la violence familiale.
  • Si vous n’êtes pas prêt ou apte à participer à un projet collectif, vous pouvez commencer par planifier l’intervention au sein d’un organisme, en incorporant, par exemple, les idées sur la prévention de la violence ou sur l’intervention d’urgence en milieu de travail.
  • Peu importe l’utilisation que vous faites de la trousse, essayez de tenir compte des différentes formes et niveaux de soutien qui sont disponibles afin de répondre aux divers besoins des différents groupes d’âge de votre collectivité.
  • Tâchez de tenir compte du besoin de guérison des personnes, des familles et des collectivités.

Décrivez des projets pour améliorer l’intervention d’urgence (réagir au problème durant la situation d’urgence)

Vous pouvez utiliser l’information contenue dans la trousse pour améliorer l’intervention auprès des personnes qui se trouvent dans une situation d’urgence. Cette intervention devrait contribuer à réduire l’impact immédiat d’une situation d’urgence, tout en aidant les personnes touchées à créer une situation plus sécuritaire à long terme. Voici ce que vous pouvez faire :
  • Familiarisez-vous avec les recours judiciaires qui peuvent être exercés face aux comportements de violence qui dépassent les limites et qui sont d’ordre criminel, par exemple les voies de fait, les agressions sexuelles, les menaces, le harcèlement, la violation des règlements relatifs aux armes à feu et ainsi de suite. En cas d’urgence, composez le 911.
  • Organisez une séance de formation à l’intention du personnel de première ligne des services sociaux et de santé communautaires, afin de l’aider à reconnaître les situations de mauvais traitements, de comprendre les liens qui existent avec les autres formes de violence et d’établir des plans de sécurité pour les femmes autochtones victimes de mauvais traitements et leurs enfants.
  • Utilisez les outils de planification de la sécurité afin d’aider les femmes et les enfants à élaborer leurs propres plans. Offrez de garder les plans de sécurité dans les bureaux de votre organisme; cela évitera de mettre les femmes plus à risque au cas où leur agresseur les trouvait.
  • Dirigez les victimes de mauvais traitements et leurs enfants vers des services de logement et aidez les à se rendre sans frais à un lieu de sécurité.
  • Offrez aux agents de la police locale et de la GRC ainsi qu’aux agents de bande un cours sur l’importance de maintenir une attitude compréhensive et impartiale durant une intervention d’urgence, à cause de la tendance des victimes à se blâmer, à adopter des comportements autodestructeurs et à se sentir désespérées et sans défense. Communiquez avec le SPEIJ-NB pour obtenir des ressources ou de l’aide (506-453-5369) ou pleisnb@web.ca).
  • Travaillez avec les victimes et les survivants pour qu’ils puissent examiner ensemble les liens qui existent entre leur histoire (perte de la langue, écoles résidentielles, racisme, etc.) et leurs actuels et pour qu’ils puissent mieux comprendre l’importance d’une approche holistique de la guérison.
  • Bâtissez une politique de crédibilité de la victime dans tous les organismes de services sociaux et de santé de votre collectivité. Formez le personnel à ne jamais blâmer les personnes victimes de violence familiale. Assurez-vous d’examiner attentivement vos attitudes et vos comportements et de vous demander s’ils contribuent au problèmeÀ Considérez-vous le comportement de violence comme normalÀ Minimisez-vous les conséquences du comportement de violenceÀ
  • Parlez aux personnes qui ont des comportements de violence, ou demandez à un aîné de le faire, et encouragez-les à obtenir de l’aide. Même dans les situations d’urgence, vous pouvez les aider à accepter leurs responsabilités.
  • Si vous êtes membre d’une Première Nation, encouragez votre conseil de bande à adopter une résolution sur la prévention de la violence familiale, qui aura pour but d’éliminer la violence familiale au sein de votre collectivité.

Sun

Décrivez des activités d’éducation et de sensibilisation du public (parler publiquement du problème)
  • Collez les affiches Les sentiers de la guérison partout dans la collectivité et tenez une séance d’éducation du public portant sur les problèmes de violence familiale et sur les solutions.
  • Invitez les gens qui jouissent de l’estime générale de la collectivité à tenir une réunion pour discuter des répercussions de la violence familiale et de la valeur du respect, de la sécurité et des choix sains dans notre vie personnelle et dans notre collectivité.
  • Créez des messages sur la prévention de la violence et sur le besoin de guérison collective, puis demandez aux stations de radio de votre localité de les enregistrer et de les diffuser.
  • Demandez aux jeunes de votre collectivité de préparer et de présenter L’appel au secours d’un jeune autochtone. (Le texte pour la présentation est inclus dans la trousse. Vous le trouverez aussi sur le site Web, à l’adresse www.lessentiersdelaguerison.ca ).
  • Offrez aux jeunes des séances d’information sur les causes de la violence dans les collectivités autochtones, sur les conséquences des facteurs historiques et systémiques pour tous les membres de la société et sur la possibilité de créer une nouvelle vision pour un avenir sans violence.
  • Demandez à un groupe féminin ou au centre de santé de votre collectivité à inviter les survivants de la violence familiale (ou d’autres formes de mauvais traitements) à écrire des textes ou à faire des dessins décrivant leur parcours vers une vie sans violence. Le groupe pourrait ensuite préparer un livre inspirant sur les sentiers de la guérison et demander au Conseil consultatif sur la condition de la femme du Nouveau Brunswick ou à l’Association des femmes autochtones de le publier et de le distribuer dans les autres collectivités. (Le livre ne porterait pas sur les mauvais traitements et sur les agresseurs; il aurait pour but de célébrer la force des femmes qui ont réussi à se bâtir une vie plus saine et plus sécuritaire, et des personnes qui les ont aidées.)
  • Vous pouvez apposer les décalques de la trousse Les sentiers de la guérison sur le dos des portes dans les toilettes pour femmes partout dans la collectivité.
  • Encouragez les gens à tendre la main aux personnes – leurs sœurs, leur mère, leurs frères, leurs amis ou leurs voisins – qui semblent être aux prises avec un problème de violence dans leur vie. Utilisez la carte postale L’amour n’est pas censé faire mal qui se trouve dans la trousse (et sur le site www.lessentiersdelaguerison.ca). Distribuez-la aux gens qui se soucient d’une personne qui est victime de mauvais traitements. Cela leur donnera des idées sur des façons de les aider.

Sun

Décrivez des projets de prévention (agir avant que le problème se pose)

La prévention représente peut-être l’un des aspects les plus importants et les plus difficiles d’une campagne de prévention contre la violence familiale. Si nous savions exactement comment prévenir la violence, nous aurions certainement déjà pris les mesures nécessaires. Nous savons cependant que les nombreux programmes et services destinés à aider les personnes et les collectivités à changer leurs perceptions, leurs sentiments et leurs comportements par rapport à la violence familiale sont parmi les pierres angulaires qu’il faut poser pour briser le cycle de la violence.
  • Encouragez les gens à se concentrer sur le mieux-être, que ce soit à la maison, au travail, à l’école ou dans la collectivité.
  • Envisagez des moyens de vous aider vous-même et d’aider vos enfants, votre famille et votre collectivité à vivre une vie sans violence.
  • Organisez un pique-nique ou un barbecue communautaire pour célébrer le mieux-être personnel et communautaire. Demandez aux fournisseurs de services de tenir un kiosque pour distribuer de l’information au sujet de leurs services.
  • Réunissez les femmes de la collectivité pour une journée de « dorlotement » (massage, facial et coupe de cheveux). Assurez vous d’offrir des services de garde et d’encourager l’établissement de réseaux et le soutien.
  • Offrez des ateliers de valorisation ainsi que des cours sur le rôle parental positif. Travaillez de façon active pour encourager la participation des parents qui ont le plus besoin de la formation.
  • Invitez un spécialiste à parler des répercussions que subissent les enfants témoins de la violence des adultes.
  • Aidez les personnes vulnérables à acquérir des connaissances pratiques qui favoriseront leur autonomie et leur assurance.
  • Dirigez les victimes de mauvais traitements vers des services de counseling, ou proposez les méthodes traditionnelles de guérison.
  • Tenez une séance de remue-méninges afin de décrire les services et les ressources de prévention dont votre collectivité a besoin pour s’attaquer aux causes complexes de la violence. Vous devrez probablement élaborer une stratégie pour défendre la cause de la prévention et exercer des pressions pour obtenir les services. Ces services pourraient inclure des services de traitement de l’alcoolisme et de la toxicomanie, des services sociaux et de santé mentale, des services de counseling, des services de logement et des possibilités d’activités rémunératrices.
Trouvez des fonds, gardez votre motivation et établissez des liens
 
Les collectivités sont riches en ressources humaines, et vous pourriez réaliser bon nombre de vos projets grâce au bénévolat, à l’équipement offert volontairement, aux ressources locales et à la participation communautaire. Cependant, pour atteindre vos objectifs, vous devrez peut-être éventuellement trouver des sources de financement ou des ressources à l’extérieur. Pour trouver ces ressources, vous pouvez établir des liens avec les réseaux et les initiatives de lutte contre la violence familiale qui existent ailleurs dans la province ou au pays.
  • Examinez le livret Ressources et réseaux pour la prévention de la violence familiale qui se trouve dans la trousse. Il décrit certains réseaux et projets provinciaux et nationaux de prévention de la violence auxquels vous pouvez vous joindre ou avec lesquels vous pouvez communiquer. Le nombre fait la force, et il est motivant de recevoir les commentaires – et les éloges – des personnes qui font un travail semblable au vôtre. C’est pourquoi vous devriez parler de vos projets et vous renseigner sur les mesures prises par d’autres collectivités pour prévenir la violence familiale.
  • Le livret Ressources et réseaux pour la prévention de la violence familiale fournit des renseignements sur diverses sources de financement fédéral et provincial pour des projets portant sur la violence familiale. Certaines sources visent précisément les problèmes et les projets des Autochtones
 
Personnes-ressources possibles dans ma collectivité

Personne-ressource

Dans la communautéÀ

Nom

Aide PossibleÀ

Oui

Non

Oui

Non

Travailleur auprès des alcooliques et des toxicomanes


X

Jane Doe

X


Services à l’enfance et à la famille






Médecin






Infirmière






Centre de Santé






Enseignant(s)(e)(es)






Chef et conseiller(s) de bande






Conseiller(ères)






Aîné(es)






Jeune(s)






Bénévole(s), ect.






Services aux victimes






AutresÀ





 CONNAISSEZ-VOUS QUELQU’UN QUI SOUFFREÀ



Connaissez-vous quelqu’un qui se sent coincé et malheureux dans une relationÀ

Dites à la personne qu’elle est précieuse et que beaucoup de gens sont prêts à lui donner au appui et à l’aider à retrouver le sourire.

Connaissez-vous des enfants qui vivent dans des situations familiales malsainesÀ

Agissez comme un modèle de rôle aimant. Si vous soupçonnez qu’un enfant est victime de mauvais traitements, dites-le aux autorités.

Connaissez-vous des jeunes gens qui sont désespérésÀ

Dites à la personne que vous vous souciez d’elle est que vous êtes convaincu qu’elle peut apporter une contribution positive à sa collectivité.

Connaissez-vous quelqu’un qui ne sait pas comment apporter une contribution positive à sa familleÀ

Dites à la personne qu’elle est responsable des répercussions que sa colère et son comportement de violence ont sur sa famille. Dites lui qu’elle peut obtenir de l’aide et que vous serez là pour la soutenir si elle décide de rechercher de l’aide.

Connaissez-vous des personnes âgées qui se sentent seules ou isoléesÀ

Invitez-les à partager un repas, passez les voir pour jouer une partie de cartes ou pour boire un café ou demandez-leur de vous raconter leurs histoires..

 

L’AMOUR N’EST PAS CENSÉ FAIRE MAL! SI C’EST LE CAS,

VOUS POUVEZ OBTENIR DE L’AIDE.